Une année en MS hors REP – mai/juin

Objectif 5

Les enfants ont maintenant l’habitude de chercher ce qui motive les personnages de ces histoires qu’ils aiment. Ils vont pouvoir réfléchir à une résolution de problème entièrement dédiée à des savoirs et de la réflexion.

L’ogre, le loup, la petite fille et le gâteau, Philippe Corentin, l’école des loisirs.

Cette histoire est une variante de l’enigme du passeur, du loup, de la chèvre et du chou. Le passeur n’ayant qu’une place dans sa barque, avec lui, il ne peut pas laisser seuls loup et chèvre, ni chèvre et chou.
Ici, le passeur est un ogre. Il est très important de commencer par redire aux enfants ce qu’est un ogre, car même ceux qui vont dire « moi je sais » ne le savent pas vraiment. L’ogre est un personnage qui n’existe QUE dans les histoires et QUE dans les histoires pour les enfants. Il a été inventé parce que les enfants aiment bien avoir un petit peur et l’ogre est un monsieur fort et et souvent effrayant qui mange les enfants. Heureusement, c’est seulement dans les histoires! comme les sorcières, comme les loups qui mangent les enfants. Cette mise au point permet d’entrer dans l’histoire.

Cadre de l’histoire
En montrant la couverture, l’enseignant peut montrer l’ogre: il a un gros nez, un casque parce que ça se passe dans un pays chaud, il a une gourde d’eau pour pas mourir de soif et il tient un fusil parce qu’il revient de la chasse. Il faut ensuite dire aux enfants que l’ogre revient de la chasse avec 3 personnes: un loup, une petite fille et un gâteau. Oui, dans l’histoire, ce sont des personnes qui parlent et qui ressentent des choses comme les personnes.
Problème de l’ogre
Toujours à l’oral et en regroupement, M va préciser le problème de l’ogre.


En tournant la page, on a une vue à 180 degrés du lieu qui permet de comprendre le problème. Mieux vaut le montrer aux enfants pour le leur commenter:
« Voilà où arrive l’ogre. Il va arriver là (montrer le bord gauche avec la crique et une barque). Le problème de l’ogre est qu’il veut aller chez lui, et chez lui, c’est là (montrer le château à droite). Alors il doit monter dans la barque et ramer pour aller de l’autre côté du fleuve. Mais il y a un autre problème…. ».
Une fois expliquée cette question incroyable, M peut montrer la demi-page qui se tourne et lire le titre en suivant du doigt (parce que c’est un titre long qui mérite une durée de lecture).


Compréhension du texte écrit
A partir de là, encore en regroupement (pour que tous les enfants aient les mêmes repères), M va dire qu’il faut lire et essayer de comprendre cette grande histoire très compliquée.
Chaque double page est lue et expliquée.
Il y a 2 zones de travail à mener:
– les savoirs sur qui mange qui et les explications sont directement ou indirectement dans le texte (exemple: « ça, c’est bon, la petite fille« et il faut montrer et dire que c’est le loup qui parle),
– la compréhension de la direction des différentes traversées pour éviter un drame (exemple: « Allez hop! Demi-tour! » à bien expliquer).
C’est pourquoi la suite du travail se déroulera dans le préau pour mimer les scènes…
avant de revenir au livre, cette fois-ci en petits groupes pour savoir ce que chaque enfant a pris – compris de cette histoire.
Au vu de tout ça, je trouve que ce livre est plus adapté à une GS qu’à une MS. Comme souvent les histoires de Philippe Corentin. Des enfants de CP seraient heureux de pouvoir le lire aussi.

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