De 2 à 3 ans

Je pense évoquer les entrées suivantes:
– premières communications vraies et sans langage articulé
– l’importance de l’imitation
– l’agentivité (qui deviendra l’autonomisation après 3 ans)
– représentations mentales: les objets dans l’espace et le temps (qui va préparer anticipations et souvenirs)
– l’auto-désignation (qui deviendra « je »)
– les jeux symboliques (qui deviendront la fiction)
– l’apprentissage des couleurs
– les premiers énoncés et l’appui syllabique
– l’allongement des énoncés et l’intonation
– la catégorisation et l’organisation lexicale (qui deviendra le vocabulaire)
– le rôle de la négation (qui organisera le lexique et l’énonciation))
– les interactions langagières dont ils ont besoin
– les premières quantités numériques
– les premières traces du temps dans l’énonciation
– les usages des livres pour enfants

Merci de me dire ce que j’ai oublié et qui vous mobilise!!!!

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Le plus important pour aider un enfant dans le domaine du langage c’est d’être profondément d’accord avec Lois Bloom, chercheur en acquisition depuis les années 60, à qui on doit la notion d’interprétation, le parti pris du point de vue de l’enfant dans les recherches développementales, l’abandon de comparaisons entre performances d’enfants et théories linguistiques adultes, etc. Bloom (1991) dit:
« Children are the agents of their own development« . Ce qui ne l’empêche pas d’analyser les sources de leurs activités personnelles: les interactions langagières avec les adultes et les situations de vie quotidiennes. J’ai paraphrasé ainsi cette complexité: « les enfants apprennent eux-mêmes le langage parlé/pensé ET uniquement grâce à leurs adultes« .
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ccc